AIRTESTS offre des tests d'amiante, services d’expertise certifiés en recherche et analyse de fibres d’amiante dans les matériaux contenant de l’amiante (MCA), dans les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (MSCA) ainsi que des services pour le décompte des fibres en suspension dans l’air ; conformité des zones, tests journaliers et tests finaux. Vous pouvez consulter le site de l'Institut national de santé publique du Québec afin de connaitre les raisons pour lesquelles il est judicieux d'effectuer les tests de caractérisation de l'amiante.
AIRTESTS répond aux normes de l’agence états-unienne EPA (Environmental Protection Agency), de l’IRSST (Institut Robert Sauvé en santé et sécurité au Travail) et de la CSST (Commission de la santé et de la sécurité du travail). C’est en en se basant sur les principes du protocole d’échantillonnage rédigé par l’EPA que s’appuient l’IRSST et la CSST pour effectuer les relevés et tests d’amiante dans les bâtiments. Les grandes lignes de cette procédure définissent un nombre minimum d’échantillons à prélever selon la superficie d’un même matériau homogène rencontré. De plus, l’EPA conseille d’éviter de retenir les services d’un même entrepreneur pour effectuer les travaux correctifs et les tests de qualité de l’air, car cette situation représente en soi un potentiel de conflit d’intérêts. Méthodes reconnues pour les tests d'amiante
Méthode IRSST 244-3 (MLP) - Caractérisation minéralogique en microscopie polarisante et dispersion de couleurs Selon le cas et afin d’extraire les fibres, les échantillons ont subi un léger broyage mécanique. Les particules et les fibres produites ont été transférées sur lames, recouvertes d’une lamelle et baignées dans des liquides d’indice de réfraction appropriés afin d’observer la dispersion de couleurs. Les propriétés optiques orthoscopiques et conoscopiques des échantillons sont également utilisées si elles permettent de compléter la caractérisation.
Méthode IRSST 243-1 (MOCP) - La microscopie optique à contraste de phase Procure un bon indice de l’exposition en milieux de travail lorsque le type de fibre dans l’air prédominant est de l’amiante. L’échantillonnage se fait à l’aide d’une cassette conductrice avec extension munie d’une membrane en esters de cellulose mélangés (ECM). Le débit d’échantillonnage est variable pour mesurer une valeur d’exposition moyenne pondérée en milieu industriel pour mesurer la concentration de fibres dans des milieux peu empoussiérés tels les édifices publics.
Méthode ELAP 198.4 (MET) - Caractérisation minéralogique par microscopie électronique à transmission Méthode par microscope électronique à transmission pour l'identification et la quantification de l'amiante dans les échantillons en vrac non friables liés par des matériaux organiques. Les analyses par microscopie électronique sont réalisées avec le FEI Tecnai Twin TEM et EDAX Genesis System utilisant l'analyse par dispersion d'énergie à Rayon X (EDXA) et par la sélection de modèles de diffraction d'électron (SAED) pour la reconnaissance des espèces de fibres d'amiante.
Les nouvelles exigences pour les tests d’amiante mises en place par le règlement. Le Règlement oblige maintenant les employeurs à inspecter les immeubles où œuvrent leurs travailleurs : dans le cas des immeubles construits avant le 15 février 1990, inspecter le bâtiment afin de localiser les flocages contenant de l’amiante et de procéder à un test d’amiante en vérifiant l’état des matériaux. Le flocage est un mélange de matériaux friables appliqués par projection pour couvrir une surface. Dans le cas des immeubles construits avant le 20 mai 1999, inspecter le bâtiment afin de localiser les calorifuges contenant de l’amiante et vérifier l’état des matériaux. Le calorifuge est un matériau isolant qui recouvre une installation ou un équipement afin d’empêcher une perte de la chaleur. Il est important de noter que ces obligations relatives à l’inspection s’appliquent à tous les employeurs, peu importe qu’ils soient locataires ou propriétaires de l’immeuble où se trouvent leurs travailleurs. Dans le cas où l’employeur est locataire de l’immeuble, il devra s’entendre avec le propriétaire sur la responsabilité du coût des inspections et si nécessaire, des correctifs requis. Toutefois, la responsabilité de faire effectuer un test d’amiante repose uniquement sur les épaules de l’employeur en vertu de la nouvelle réglementation et non pas sur les épaules des propriétaires d’immeubles. En plus des tests de caractérisation des matériaux pouvant contenir de l'amiante, il est recommandé d'effectuer un test d'air pour l'amiante.
Par ailleurs, soulignons que le Règlement met en place une présomption de présence d’amiante dans les flocages et les calorifuges, à moins d’une démonstration de l’employeur à l’effet contraire. Il est possible de renverser la présomption en fournissant une preuve documentaire (ex. : fiche technique établissant la composition des matériaux) ou encore un rapport d’échantillonnage effectué conformément au Règlement. L’inspection initiale des flocages et calorifuges doit être complétée au plus tard le 6 juin 2015 et tous les deux ans par la suite. Une exception à ce calendrier d’inspection est prévue dans le cas où les flocages et les calorifuges contenant de l’amiante sont entièrement enfermés dans un ouvrage permanent et étanche aux fibres et que l’accès aux flocages et aux calorifuges n’est possible que par une opération destructive de l’ouvrage. Outre les flocages et calorifuges, le Règlement énonce également des règles sur tous les matériaux et produits contenant ou susceptibles de contenir de l’amiante.
Dans le cas où un employeur projette d’effectuer des travaux qui sont susceptibles d’émettre de la poussière, il doit préalablement faire un test d’amiante afin d’en vérifier la présence dans les matériaux ou les produits susceptibles d’en contenir (ex. : gypse, tuiles de plafond, etc.) et, advenant qu’ils contiennent de l’amiante, prendre les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs. Le Règlement impose également une obligation d’information aux travailleurs susceptibles d’être exposés à la poussière d’amiante.
Précisons que lorsque les matériaux dont il est précédemment fait mention sont dans une condition susceptible de dégager des poussières contenant des fibres d’amiante, des travaux de réparation devront immédiatement être effectués, et ce, conformément aux dispositions prévues au Code de sécurité pour les travaux de construction. Une fois la caractérisation effectuée par un professionnel, le propriétaire sera en mesure de déterminer si des travaux de désamiantage sont requis avant les travaux planifiés. Généralement, le plâtre est composé de deux couches, soit la couche de base appelée « crépie cimentaire », de couleur grisâtre, et la couche de finition blanche. Habituellement, l’amiante se trouve dans la couche de base, mais il peut arriver que des couches intermédiaires et de finition en contiennent aussi. C’est pourquoi il est important de tester la présence d’amiante en prélevant les échantillons en profondeur afin d’extraire l’ensemble des couches. Il est également essentiel de procéder à l’échantillonnage sur des surfaces de plâtre originelles et d’éviter les zones rénovées qui peuvent fausser les résultats. Une caractérisation représentative d’un étage ou d’un immeuble susceptible de contenir de l’amiante exige le respect d’une procédure reconnue par les instances provinciales. Dans le cas d’un test d’amiante, le protocole d’échantillonnage rédigé par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis et sur lequel s’appuie, au Québec, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST)est utilisé pour effectuer les relevés d’amiante dans les bâtiments. Les grandes lignes de cette procédure définissent un nombre minimum d’échantillons à prélever selon la superficie d’un même matériau homogène rencontré.
Démonstration. Les flocages et les calorifuges sont présumés contenir de l’amiante, sous réserve d’une démonstration du contraire par l’un des moyens suivants :