L’amiante est le nom donné à un certain nombre de minéraux naturels, fibreux et flexibles à haute force de traction qui sont dotés d’une grande résistance à la chaleur (incombustible, infusible) et à de nombreux produits chimiques. C’est en raison de ces caractéristiques que l’amiante a été utilisé dans plus de 2500 produits de construction différents au cours du dernier siècle. Très populaire entre les années 1950 et 1980, cette roche fibreuse se retrouve en forte majorité dans les maisons et les bâtiments commerciaux qui ont été construits ou rénovés lors de cette période, et ce, peu importent l’environnement, qu’il soit industriel, institutionnel, commercial ou résidentiel. Il faut également prendre en considération que l’amiante est un matériau antifriction et un isolant thermique, et qu’on peut en retrouver dans des appareils tels des réfrigérateurs, des fours industriels, des chauffe-eau et dans des tuyaux de vapeur et d’eau chaude.
Les fibres d’amiante, lorsqu’elles sont respirées, représentent un risque pour la santé. Il n’y a donc pas de crainte à avoir lorsqu’elles sont intégrées ou scellées dans un produit comme un revêtement mural ou un recouvrement de plancher.
Il est utile de faire effectuer un test d'amiante sur les matériaux tels que :
Les plâtriers y ajoutaient de l’amiante « chrysotile » ou de la poudre de vermiculite (qui peut aussi contenir de l’amiante) afin d’en améliorer les propriétés : meilleure application, moins de fissurations et temps de cure plus rapide. Il est donc important que le propriétaire ou son représentant s’assure de la composition de ce matériau avant d’entreprendre des travaux de rénovation, de réaménagement ou de démolition durant lesquels les surfaces de plâtre seraient touchées. Le plâtre est un matériau utilisé dans la fabrication des murs, des cloisons, des plafonds et dans d’autres éléments de la majorité des bâtiments construits avant 1980, après quoi il est peu à peu remplacé par le gypse (début 1960). Nous vous suggérons de vous référer au Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail pour en apprendre davantage sur l'amiante à la maison.
Les fibres d’amiante, lorsqu’elles sont respirées, représentent un risque pour la santé. Il n’y a donc pas de crainte à avoir lorsqu’elles sont intégrées ou scellées dans un produit comme un revêtement mural ou un recouvrement de plancher, puisqu’elles ne se retrouvent pas dans l’air ambiant. Par contre, il y a un potentiel de danger lorsqu’un matériau contenant de l’amiante se détériore (usure, bris, accident, dégât d’eau) ou lors de travaux d’entretien, de réparation ou de construction. Car toute manipulation ou détérioration d’un produit à base d’amiante risquent d’engendrer le détachement et le dispersement de fibres, et de générer une forte concentration de leur présence dans l’air, ce pour quoi il est important d'effectuer un test d'amiante. Vous pouvez consulter le site de du Gouvernement du Canada afin d'en apprendre d'avantage sur les risques pour la santé associés à l'amiante.
La nomenclature minérale de l'amiante Groupe des serpentinesFibres courbes > Le chrysotile ou l’amiante blanc est une (1) forme fibreuse qui se décline en trois (3) espèces : la clinochrysotile, la parachrysotile et l’orthochrysotile. Il représente 94 % du marché mondial de l’amiante.
Groupe d’amphibolesFibres droites > Les amphiboles ou l’amiante bleu/brun/vert regroupent cinq (5) formes fibreuses, dont la crocidolite, l’amosite, la trémolite, l’actinolite et l’anthophyllite. Elles représentent 6 % du marché mondial et sont présentes dans 50 % des vermiculites. L’amiante est le nom générique d’une foule de minéraux fibreux que l’on retrouve à l’état naturel dans les formations rocheuses un peu partout dans le monde. Parce que les fibres d’amiante sont résistantes, durables et ignifuges, elles ont été beaucoup utilisées dans l’industrie, principalement dans les matériaux de construction et de friction. Les fibres d’amiante commerciales appartiennent à deux grands groupes minéralogiques : la serpentine (chrysotile) et l’amphibole (trémolite, actinolite et autres).
L’amiante amphibole contient souvent plus de fer et résiste à l’acide et à des températures très élevées; c’est ce qui explique qu’elle a été abondamment utilisée dans les fournaises industrielles et les systèmes de chauffage. Toutefois, lorsqu’elles sont inhalées, les fibres de type amphibole demeurent plus longtemps dans les poumons que les fibres de type chrysotile. Elles sont donc susceptibles d’infliger des dommages et de causer des maladies, notamment le cancer. Les amiantes amphiboles ont, par conséquent, fait l’objet de mesures de contrôle rigoureuses et ont été en grande partie remplacés. Le chrysotile est le seul amiante serpentine présente dans presque tous les produits d’amiante aujourd’hui sur le marché et c’est la forme d’amiante la plus exploitée. La structure et la composition chimique du chrysotile diffèrent de l’amphibole. Il est généralement connu que l’amiante chrysotile est moins puissante et entraîne moins d’effets secondaires sur la santé que l’amphibole. Parce qu’il y a un risque d’accumulation, il faut éviter ce qui ramasse la poussière (tapis muraux, rideaux lourds, animaux en peluche non lavables). La teneur en amiante d’un produit n’indique pas nécessairement un risque pour la santé. Si les fibres d’amiante sont encapsulées ou fortement liées dans une matrice, le risque de les inhaler est minime. Le principal problème de l’amiante tient aux fibres de type amphibole dites « friables » (qui se détachent facilement) qui ont été pulvérisées dans les immeubles jusqu’aux années 1970. Les personnes travaillant dans la construction, l’entretien et la rénovation de vieux immeubles doivent prendre des précautions particulières lorsqu’elles manipulent ce type d’amiante.
Pourquoi la vermiculite peut être dangereuse? La vermiculite est un minéral d’argile utilisé principalement pour l’isolation des entretoits (combles), mais parfois retrouvé dans les murs ou comme isolant de sous-plancher. Ce minerai isolant comporte un danger pour la santé lorsqu’il contient des fibres volatiles. Celles-ci restent plus longtemps dans les poumons et, par conséquent, pourraient causer des dommages et des maladies.
Vermiculite ou Zonolite – connaissez-vous la différence? Le terme popularisé Zonolite. On confond le terme vermiculite et Zonolite. La vermiculite était extraite au cours des années 1960 à Libby dans le Montana sous le nom commercial de Zonolite. Les opérations d’extraction sur le site de Libby ont été stoppées en 1990 à la suite de problèmes dus à l’amiante. Elle a été utilisée dans plus de 40 millions de foyers en Amérique du Nord. L’amiante est le nom générique d’une foule de minéraux fibreux que l’on retrouve à l’état naturel dans les formations rocheuses un peu partout dans le monde.
Lorsqu’elles sont inhalées, les fibres de type amphibole demeurent plus longtemps dans les poumons que les fibres de type chrysotile. Elles sont donc susceptibles d’infliger des dommages et de causer des maladies, notamment le cancer. Le chrysotile est le seul amiante serpentin présent dans presque tous les produits d’amiante aujourd’hui sur le marché et c’est la forme d’amiante la plus exploitée.
La vermiculite est un minéral d’argile qui sert principalement à l’isolation des combles, communément appelés entretoits (combles), et des greniers, mais parfois ce matériau est aussi retrouvé dans les murs ou comme isolant de sous-plancher. Ce minerai isolant comporte un danger pour la santé lorsqu’il contient de l’amiante de type « amphibole » qui possède des fibres volatiles. Celles-ci restent plus longtemps dans les poumons et, par conséquent, pourraient causer des dommages et des maladies. Seule une analyse en laboratoire d’échantillons de vermiculite permet de détecter la présence d’amiante de ce type. Il est recommandé d’exiger une analyse des matériaux isolants avant d’effectuer une transaction immobilière. Vous serez ainsi en mesure d’être bien informé quant à la présence ou non de l’amiante et, si les résultats sont positifs, vous en connaîtrez le genre et la concentration.
L’amiante a longtemps été utilisé comme isolant thermique (Zonolite), acoustique et électrique. Depuis le milieu des années 1980, son utilisation a été restreinte et balisée, vu les impacts de l’amiante sur la santé.
Il n'est jamais trop tard pour procéder à l'inspection d'un bâtiment afin de déterminer la composition matériaux susceptibles de contenir de l'amiante ou la vermiculite. Ces analyses sont importantes afin de prévenir la dispersion de fibres d'amiante dans l'air avant de procéder à des travaux de rénovation ou de démolition entre autres. Mise en contexte. L’amiante a longtemps été utilisé comme isolant thermique, acoustique et électrique. Ainsi, de très nombreux immeubles au Québec renferment des matériaux contenant de l’amiante. Toutefois, depuis le milieu des années 1980, son utilisation a été restreinte et balisée, vu les impacts de l’amiante sur la santé.
AIRTESTS offre des services d’expertise certifiés en recherche de fibres d’amiante dans les matériaux contenant de l’amiante (MCA), dans les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (MSCA) ainsi que des services pour le décompte des fibres en suspension dans l’air; conformité des zones, tests journaliers et tests finaux. Vous pouvez consulter le site de l'Institut national de santé publique du Québec afin de connaitre les raisons pour lesquelles il est judicieux d'effectuer les tests de caractérisation de l'amiante.
Test d'amiante et analyse de l'amiante en laboratoire
Selon la méthode d’analyse utilisée pour le test d'amiante, un résultat de concentration supérieure à trace équivaut à une concentration en amiante d’au moins 0,1 %; donc réputée en contenir.
Si les tests sont positifs, vous êtes dans l’obligation d’apporter des mesures correctives, telles que :
Enfermer les MSCA/MCA dans un ouvrage permanent;
Enduire ou imprégner les MSCA/MCA d’un matériau liant;
Recouvrir les MSCA/MCA d’un matériau étanche aux fibres;
Enlever les MSCA/MCA selon les protocoles prescrits à cet effet.
MCA : matériaux contenant de l’amiante MSCA : matériaux susceptibles de contenir de l’amiante
Il est important de réduire les risques d'exposition aux fibres d'amiante pour les propriétaires de maison susceptibles de contenir de l'amiante. Une première étape est d'embaucher un professionnel pour faire l'analyse de la vermiculite présente et de matériaux pouvant contenir de l'amiante AVANT de procéder pour tous travaux de démolitions, de rénovations, de réaménagements... Ainsi, si les résultats permettent de déceler l'amiante des spécialistes pourront être engagés afin de vous débarrasser des matériaux contaminés. Les produits composés d'amiante qui sont en bon état ne libèrent pas de fibres dans l'air. Par contre, lorsque le matériau est endommagé que ce soit une déchirure, une fissure ou des dommages reliés à l'eau il est important d'être prudents puisque les fibres peuvent alors être libérées.
L’air contenant des fibres d’amiante aéroportées représente un véritable danger, car après son inhalation, le tissu pulmonaire s’imprègne de ces fibres d'amiante, les noie, et cette contamination peut entraîner de graves conséquences comme l’amiantose, le mésothéliome ou le cancer du poumon. L’amiantose, bien qu’elle soit une maladie non cancéreuse, est dégénérative. Le mésothéliome est une forme rare de cancer. La plus grande cause de mortalité, à la suite d’une exposition à la poussière d’amiante, demeure le cancer du poumon. Une forte majorité de ses victimes provient des travailleurs de l’amiante : extracteurs, broyeurs et fabricants.
La propagation des matériaux contenant de l'amiante peut survenir lors de réparations, travaux de rénovation ou de démolition.
Les fibres d’amiante naturelles ou transformées ne sont en règle générale, présentes qu’en de très petites quantités dans le sol, dans l’eau et dans l’air.
Les conséquences néfastes de l'amiante sur la santé vont donc de pair avec le degré d’exposition à ce minerai. Par contre, les symptômes de la maladie se développent tranquillement, et il peut se passer plusieurs années après l’exposition avant qu’ils ne se manifestent. L’air contenant des fibres d’amiante aéroportées représente un véritable danger, car après son inhalation, le tissu pulmonaire s’imprègne de ces fibres d'amiante, les noie, et cette contamination peut entraîner de graves conséquences comme l’amiantose, le mésothéliome ou le cancer du poumon. L’amiantose, bien qu’elle soit une maladie non cancéreuse, est dégénérative. Elle est provoquée par les fibres d’amiante qui irritent constamment les tissus pulmonaires. Des cicatrices permanentes se forment et nuisent à la respiration : l’apport d’oxygène dans le sang en souffre. Il n’existe aucun remède pour soigner cette maladie. Le mésothéliome est une forme rare de cancer. Ses tumeurs (ou métastases) se propagent dans la membrane qui couvre et protège la plupart des organes internes dont les poumons et le cœur. La plus grande cause de mortalité, à la suite d’une exposition à la poussière d’amiante, demeure le cancer du poumon. Une forte majorité de ses victimes provient des travailleurs de l’amiante : extracteurs, broyeurs et fabricants.
Lorsque des matériaux contenant de l'amiante sont endommagés, des particules et des fibres d'amiante se propagent dans l’air ambiant. Être dans un lieu où se tient ce genre d’opération représente donc un risque pour la santé. Par contre, l’émiettement de ce genre de matériaux nécessite de grandes forces; étant donné qu’ils sont généralement solides et résistants. La propagation peut survenir lors de réparations, lors de travaux de rénovations ou de démolition. Pour être néfastes, les effets de l’amiante sur la santé doivent rencontrer les facteurs suivants :
L’amiante dans l'environnement. Mis à part les lieux où sont exécutés des travaux, les fibres d’amiante naturelles ou transformées ne sont, règle générale, présentes qu’en de très petites quantités dans le sol, dans l’eau et dans l’air. L’air des régions rurales a un taux de concentration d’amiante d’environ 10 fois moindre de celui des grandes villes ou des métropoles; ce qui correspond à un taux 1 000 fois inférieur aux niveaux aujourd’hui acceptés dans les emplois liés à cette industrie. L’exposition à de si petites concentrations de fibres d’amiante rend négligeables les risques liés à l’environnement. Pour ce qui est de l’eau brute, certaines sources d’approvisionnement, à la suite de l’érosion naturelle, peuvent contenir des taux élevés de fibres d’amiante chrysotile. Il n’est pas prouvé que l’ingestion de ces fibres d'amiante soit néfaste pour la santé, et les méthodes classiques de traitement de l’eau réduisent de beaucoup leur présence.